Le 15 février dernier a été inauguré le campus cyber, qui réunit l’ensemble des acteurs de la cybersécurité en France au sein d’une tour de 26 000 m² à la Défense près de Paris.
Ce lieu totalement innovant et unique en Europe accueille en effet des instituts de recherche, des services de l’Etat, des entreprises mais aussi des écoles spécialisées.
Le point sur la composition et les objectifs de ce campus cyber où sont déjà installées de nombreuses entreprises françaises leader dans le domaine de la cybersécurité.
Les acteurs du campus cyber
Le campus cyber va rassembler entre 1 600 et 1 700 personnes de la cybersécurité en un seul et même endroit. Les professionnels de ce projet, porté par le secteur privé mais également soutenu par l’Etat, vont occuper 13 étages d’une tour à la Défense avec notamment des écoles et des organismes de formation, le ministère de l’Intérieur et des Armées, des espaces collaboratifs… Vont également être accueillies des entreprises du secteur privé qui produisent des outils et des solutions de cybersécurité mais aussi des entreprises de certains secteurs dits « sensibles » (transport, banque, énergie, etc.). Du côté du domaine public, on retrouve la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), l’Agence nationale de la sécurité informatique (Anssi) ainsi que des services de police et de gendarmerie spécialisés.Un lieu collaboratif propice à l’innovation
En rassemblant tous les principaux acteurs de la cybersécurité, le campus cyber « va servir à ce que les Français puissent avoir une vie numérique paisible, à créer une société numérique de confiance. Internet, ce n’est pas le pays de Candy et on doit travailler pour ça » explique Michel Van Den Berghe, son président (et ancien directeur général d’Orange cyberdéfense). L’enjeu est de faire de ce campus un haut lieu d’échanges, de projets, de coopération et d’innovation. Il faut en effet savoir qu’un incubateur pour jeunes pousses est prévu afin d’accompagner le lancement d’une dizaine de startups chaque année. Le campus cyber s’inscrit pleinement dans les objectifs du gouvernement qui souhaite doubler le nombre d’emplois dans la cybersécurité et tripler le chiffre d’affaires de la filière française pour atteindre 25 milliards d’euros. L’enjeu est également de parvenir à faire émerger trois licornes, un concept définit par une spécialiste américaine du capital-risque, Aileen Lee, comme étant une « startup des nouvelles technologies créée il y a moins de dix ans et valorisée à au moins un milliard de dollars avant d’être cotée en Bourse ». A ce jour il existe une seule licorne française dans le domaine de la cybersécurité : Ledger. Cette entreprise spécialisée dans la sécurisation du stockage des cryptomonnaies répond à un besoin criant du secteur. Combien de bitcoins ont ainsi été perdus après avoir égaré la clé ou le portefeuille ? Valorisée au-delà du milliard de dollars, Ledger a assuré son succès à force d’innovation et de recrutement (l’entreprise a développé son propre OS, propose des nouveaux services, revendique la sécurisation de 15% des crypto actifs de la planète et recrute des grands noms venus d’Apple, Alibaba ou autres…). C’est ce type d’innovations et d’émulations que le Campus Cyber de Paris La Défense espère multiplier en créant un écosystème favorable.Les derniers articles par Michel (tout voir)
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